Janvier 2023 : des étudiant.e.s de Khâgne aux Grands Moulins pour une après-midi d’études riche en Histoire

Retour sur une après-midi d’études en Histoire le 21 janvier 2023, aux Grands Moulins à Paris

 

Prépa est synonyme de travail mais prépa littéraire est synonyme de plaisir.

Le samedi 21 janvier 2023 fut l’occasion pour des centaines d’étudiant.e.s d’approfondir le thème d’études en Histoire, à savoir :” Mouvements protestataires et luttes populaires en France de 1831 à 1968”. Un rendez-vous en plein Paris près de la Seine pour s’adonner à ce thème aussi passionnant que complexe.

Accompagné.e.s de notre professeure d’Histoire, madame Schneider, nous avons eu l’opportunité de rencontrer en vrai ces historien.ne.s de référence, traitant avec une très grande pertinence du récit des acteurs, rituels et moyens utilisés pour revendiquer à la fois ses droits et libertés, mêlés à une dimension politique.

Avec leurs diaporamas bien construits, nos quatre intervenant.e.s nous ont éclairés sur les différents modes de protestations utilisés ainsi que sur leur modernité ou non, sur l’impact mémoriel de la Commune de Paris, qui fut brève mais intense, sur l’influence de ces mouvements sociaux et leur pouvoir à dépasser les limites géographiques en Algérie et enfin de ce “moment 68” perçu comme le ferment de tout mouvement populaire. En effet, Emmanuel Fureix, Quentin Deluermoz, Sylvie Thénault et Ludivine Bantigny nous ont permis d’ouvrir nos horizons sur l’histoire de France en vue de réussir nos concours de l‘ENS-BEL.

Le mérite de cet après-midi est d’avoir su concilier ton humoristique et atmosphère détendue avec nos quatre historien.ne.s qui ont pris le temps d’être à l’écoute d’étudiant.e.s se questionnant sur leurs interventions. Cet intérêt particulier procède d’une volonté de défendre une nouvelle façon de faire l’histoire de France et de mettre en lumière des acteurs fondamentaux tombés dans l’oubli tels que Lucie Baud.

En somme, nous ne pouvons refaire le passé, mais notre présent mouvementé puise dans ce passé écrit par un peuple révolté dont l’étincelle ne s’est jamais éteinte souhaitant recréer ce pays selon ses idéaux, qui semblent encore être loin de portée, mais qui nous porte chaque jour dans nos combats puisque “68 c’est partout” (L. Bantigny).

Hiba MHAOUD, étudiante en khâgne