Alexandra Pech, brillante Docteur en géographie, ancienne étudiante en hypokhâgne et khâgne (2012-2014) au lycée Jeanne d’Albret

Alexandra Pech, une brillante Docteur en géographie, ancienne étudiante des classes d’hypokhâgne et de khâgne (2012-2014) au lycée Jeanne d’Albret

 

Au sein de la promotion 2013-2014 de la classe de khâgne se trouvait Alexandra Pech, une étudiante fine qui avait choisi la spécialité histoire-géographie. Depuis, elle est une chercheuse qui a effectué au cours de ces dix dernières années un très beau parcours dans les sciences sociales.

Souhaitant investir une thèse à la croisée de la géographie et de l’anthropologie, Alexandra a été encadrée dans son travail par deux géographes, Julie Le Gall et Pascal Marty, ainsi que par une anthropologue, Pascale Moity-Maizi.

Ses recherches ont porté sur la question de l’offre alimentaire et de l’éducation dans les collèges. Elle s’est questionnée sur les diverses opportunités qu’offre cet environnement scolaire aux élèves pour faire des expériences autour de l’alimentation. Deux articles publiés en 2020 dans The Conversation (URL : https://theconversation.com/comment-lecole-peut-elle-devenir-actrice-de-la-justice-alimentaire-143511) et en 2021 dans Géoconfluences (URL : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/geographie-de-la-sante-espaces-et-societes/articles-scientifiques/obesite) soulevaient déjà la question de l’influence de notre environnement sur nos pratiques alimentaires et sur notre santé.

Le 8 décembre 2022, Alexandra Pech a soutenu brillamment sa thèse dans le cadre de l’École normale supérieure (ENS) de Lyon et au sein de l’École doctorale n°483 des sciences de l’Université de Lyon. Après délibération, le jury, présidé par le géographe Michel Lussault, professeur des Universités à l’ENS, et composé de géographes, d’anthropologues et d’une sociologue, a accordé à Alexandra le grade de Docteur en géographie.

Au procès-verbal de la délibération a été ajoutée la phrase suivante : « le jury reconnaît la qualité du travail doctoral d’Alexandra Pech et souligne la qualité de la soutenance orale et la précision des réponses qu’elle a apportée aux questions posées. » Un tonnerre d’applaudissements s’en est suivi.

Les anciennes et anciens professeur.e.s d’Alexandra sont très fièr.e.s de ses travaux, de sa soutenance et de son parcours remarquable. Nous la félicitons très chaleureusement et lui souhaitons le meilleur pour le post-doctorat qu’elle effectuera à l’université d’Orléans.

Dans la continuité de ses travaux, Alexandra mènera en effet une recherche sur les initiatives locales autour de la lutte contre le gaspillage alimentaire et la relocalisation de l’alimentation. Il s’agit d’un projet de recherche (GASPILAG) financé par la région Centre Val de Loire et porté par les universités d’Orléans et de Tours en partenariat avec des acteurs non-universitaires (entreprises, associations, collectivités territoriales, etc.).

Catherine Justin, professeure de géographie en hypokhâgne et en khâgne