Visite du château de Saint-Germain-en-Laye
Samedi 2 avril 2022
A la suite de la conférence historique très enrichissante sur « Les cités romaines » à laquelle nous avons assisté dans l’auditorium du château, changement d’époque et d’atmosphère avec la visite de la cour intérieure et de la chapelle : l’heure est à la Renaissance et à ses châteaux pour une dizaine d’étudiant.e.s d’hypokhâgne et leur professeure d’Histoire, madame Schneider.
Notre second thème d’hypokhâgne nous a permis de reconnaître certains traits d’une architecture caractéristique de la Renaissance, sur les traces du roi bâtisseur François Ier. Il ne faut pas oublier que Saint-Germain-en-Laye est la ville des rois depuis Louis VI dit le Gros.
Dans la cour intérieure, nous avons pu voir le tracé des anciennes fondations du château de Charles V, et avec la grande terrasse d’André Le Nôtre, l’édifice royal prend alors de la hauteur. Après un aparté sur toutes les grandes figures qui ont vécu dans ce château, nous avons pu profiter d’une partie des collections du musée d’archéologie nationale voulu par Napoléon III, dont un mystérieux masque en cuivre datant de l’Empire romain, retrouvé à Conflans-en-Jarnisy et offert à notre curiosité. Accolée au château, nous avons pu visiter la chapelle élevée par Saint-Louis et constater la lumière qui la baigne. Certes la chapelle est vide aujourd’hui, mais elle demeure impressionnante ; la rosace anciennement faite en vitraux témoigne de la grandeur passée du lieu (tout en mobilisant notre pouvoir d’imagination), et du choix d’en faire le réceptacle des saintes reliques. Nous avons tout de même relevé la construction d’une façade plus récente venant liée deux bâtiments distincts à l’origine. Cette adjonction cache la luminosité que produisait la rosace il y a plusieurs siècles. Quant aux croisées d’ogives au plafond, elles sont le symbole d’une architecture gothique bien spécifique, nous forçant à lever haut la tête pour les contempler.
Cette visite très enrichissante a donc complété notre savoir sur la Renaissance et nous recommandons ce château aux férus de culture.
Théo LEPAGE et Maxence RAVERA, étudiants en hypokhâgne
