Observatoire des inégalités : deux khâgneuses en lice pour le prix « Jeunesse pour l’égalité » 2022 , support affiche sur le thème « Menstrué.e.s, Gratuité, Égalité »

‘’ Menstrué.e.s, Gratuité, Égalité’’

 

L’Observatoire des inégalités, une aventure qui a commencé dès le premier cours de géographie de khâgne … ‘’Si j’étais président.e’’, thème de l’année, a résonné dans nos oreilles quand madame Justin nous l’a annoncé ! Être présidente l’espace d’un moment nous a permis de dénoncer concrètement auprès d’un public une inégalité, malheureusement parmi tant d’autres, qui nous tenait à cœur. Ainsi le choix de mettre en lumière la précarité menstruelle dans notre affiche a été évident pour notre duo.  La difficulté de se procurer des protections hygiéniques pour les personnes menstruées est un problème socio-économique important dans nos sociétés. Ne pas avoir accès à des protections suffisantes et décentes a des conséquences sur le quotidien personnes menstruées. La possibilité de vivre sans se soucier de savoir s’il sera possible d’acheter des protections au moment des règles devrait être une évidence. Etant donné qu’être menstrué.es ne relève pas d’un choix, la gratuité des protections hygiéniques paraît essentielle pour réduire l’inégalité d’accès à ce droit fondamental. Le choix rouge criard est donc à la fois un moyen d’interpeller l’œil du public sur ce thème encore trop peu représenté mais aussi d’être en cohérence avec le sujet de l’affiche. Ce rouge est le point de convergence de deux chemins représentant l’inégal accès à des conditions décentes. Ces chemins montrent la facilité pour certaines personnes d’accéder aux protections tandis que d’autres rencontrent de plus grands obstacles. Ce problème touche un grand nombre de personnes et différents profils qui sont souvent oubliés ou mis à l’écart. Les femmes sur l’affiche mettent donc en avant cette diversité. Faire cette affiche nous a permis d’aborder un sujet qui nous tenait à cœur tout en travaillant plusieurs domaines et compétences différents de notre quotidien en classe préparatoire. Par la même occasion, cela nous a permis de mettre notre pierre à l’édifice dans la décoration de la salle de khâgne !

Leïla Benzaïd et Ambre Vasconcelos, étudiantes en khâgne