Le témoignage de Charlotte (MPSI/PSI)

Classe préparatoire

J’ai été en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Jeanne d’Albret entre 2014 et 2016, en MPSI puis en PSI. A la suite de mon bac S, j’ai voulu poursuivre sur une classe prépa, ma liste de vœux était composée de beaucoup de lycées relativement élitistes dans Paris, et finalement, me retrouver à Jeanne d’Albret a été la meilleure chose qui me soit arrivée pour mon parcours scolaire. J’y ai trouvé des gens  à l’écoute les uns des autres et où l’entraide fait partie intégrante de la vie de la classe.

La charge de travail est lourde, le rythme est soutenu dès la première année, et la pression des concours s’ajoute à cela en deuxième année. Je travaillais autour de deux ou trois heures tous les soirs en plus des cours, parfois plus, parfois moins, et quelques heures le week-end aussi : pour préparer les colles, les DS du samedi matin, revoir les cours que je n’avais pas compris, ou simplement pour rattraper mon retard sur d’autres sujet. Mais finalement, une fois que le rythme est pris, il est facile de garder le cap.

La prépa, c’est deux ans à la fois durs et riches. J’en garde un bon souvenir. Et surtout, ça vaut le coup : ce sont deux ans de travail soutenu pour entrer dans une école d’ingénieur, où le plus dur, c’est d’y entrer. Entre les cours, les projets, et la vie associative, je n’ai pas trouvé qu’il y avait spécialement moins de travail qu’en prépa, mais c’est beaucoup plus épanouissant. Les deux ans de prépa permettent surtout de travailler mieux et plus efficacement pour la suite.

École d’ingénieur

A l’issu de mes deux ans de classe prépa, j’ai intégré l’IMT Mines Alès, où j’ai suivi des cours généraux pendant 1 an et demi, puis je me suis orientée en filière « énergies, environnement et risques » puis finalement en « gestion des risques et crises » en dernière année.

Mais au-delà des cours, je me suis engagée dans plusieurs associations : l’association humanitaire de l’école, le BDE, le gala… Les gérer prend autant de temps et m’ont permis d’en apprendre tout autant que les cours que l’on suit à l’école, mais c’est un plaisir de donner de sa personne pour des choses qui nous tiennent à cœur.

Grâce à l’école, j’ai pu partir réaliser un stage à l’étranger : j’ai fait de l’analyse de données météo au centre national de météorologie d’Oklahoma pendant trois mois, et j’en ai évidemment profité pour visiter les États alentours. J’ai également eu la chance de réaliser un semestre d’échange de quatre mois au cœur de Séoul, en Corée du Sud, pour étudier les risques industriels et naturels.

Toutes ces expériences (tant le fait de suivre des cours qui me plaisent que de m’occuper d’associations et de voyager dans le cadre de mes études) m’ont bien sûr marquée, et je ne regrette pas une seconde d’avoir fait une classe prépa pour les vivre.

Ingénieur

Aujourd’hui je suis ingénieur en sûreté nucléaire, je travaille à Paris sur la rédaction des guides d’intervention en accident grave, qui donnent la conduite à tenir par les différents acteurs d’une centrale nucléaire en cas de fusion de cœur sur l’une d’entre elles.

Finalement, la prépa m’a permis de vivre les trois plus belles années de ma vie en école d’ingénieur et de trouver un métier qui a du sens pour moi et dont les enjeux sont capitaux.